Kroll Ontrack, société spécialisée dans la récupération de données, publie les résultats d’une nouvelle étude. Cette dernière révèle les causes les plus récurrentes de la perte de données. Elle s’appuie sur les informations recueillies via un outil d’auto-évaluation en ligne, auprès de 1 348 personnes réparties dans 43 pays, au cours du quatrième trimestre 2016.

Les trois principales causes de la perte de données sont ainsi le support devenu impossible à détecter (36 % des cas), la chute de l’appareil embarquant l’unité de stockage (presque 13 %) et l’impossibilité de mettre l’appareil en marche (moins de 10 %). Sont également évoqués des incendies, des dégâts des eaux, des appareils tombés dans les toilettes ou le jacuzzi ou des virus/malwares.

La première cause affiche d’ailleurs une hausse non négligeable sur l’ensemble de l’année 2016. Elle est était de 25 % au premier trimestre, de 27 % au second, de 29 % au troisième et donc de 36 % au quatrième. À l’origine du problème, il peut y avoir une tête de lecture défectueuse, un contrôleur mémoire en panne ou une zone de service corrompue. D’où l’intérêt de jeter un œil à certaines études révélant le niveau de fiabilité de certaines marques en amont et de réaliser régulièrement une sauvegarde de secours, que ce soit sur DVD, clé USB, disque dur externe ou dans le Cloud. Mieux vaut en effet prévenir que guérir.