La mémoire Flash est devenue une technologie inévitable dans nombre de produits, des netbooks à petit prix à des offres de disques SSD ( Solid State Drive ) présents sur des serveurs. Présentés comme plus rapides et moins gourmands que les disques durs traditionnels, ils ne sont toutefois pas à l'abri d'un problème, matériel ou logiciel, pouvant compromettre les données.

La société Kroll Ontrack, qui s'est fait une spécialité de la récupération, de l'analyse et de la manipulation des données, étend désormais ses services aux disques SSD et aux mémoires Flash. Elle a développé en interne de nouveaux outils et procédés permettant à ses ingénieurs de traiter ces supports.


Au secours des données perdues ou écrasées

Kroll Ontrack logo " Aujourd'hui, la mémoire Flash est une technologie clé qui autorise des conceptions innovantes pour de multiples produits grand public et professionnels. Cependant, les divers développements et améliorations apportés à cette technologie ( capacité de stockage accrue, nouvelles applications et accroissement des performances ) n'immunisent pas les disques SSD et mémoires Flash contre d'éventuelles pertes de données ", explique Paul Dujancourt, directeur général de Kroll Ontrack France.

" Tout comme pour les supports de stockage dits traditionnels, une défaillance matérielle ou une erreur humaine peuvent avoir de graves conséquences "
, poursuit-il. Et c'est une demande bien réelle du marché : entre 2006 et 2007, la société a constaté une augmentation de 70% des demandes de récupérations de supports Flash.

Les requêtes ont augmenté de 37% pour le seul premier trimestre 2008, représentant un volume comparable à celui de l'ensemble des demandes recensées en 2007 en Amérique du Nord et Asie Pacifique. La démocratisation de ce type de produit augmente mécaniquement le nombre d'incidents. " Par conséquent, il est primordial que les utilisateurs de cette technologie de stockage disposent d'une solution pour la récupération de leurs données ", indique Paul Dujancourt.

D'autant plus que le caractère propriétaire des procédés de fabrication et des cartes contrôleur embarquées empêchent une réelle standardisation de la récupération de données sur ces supports.