Dans le cadre de l'Opération KKK ayant pour ralliement le hashtag #OpKKK, Anonymous a déclaré la cyberguerre au Ku Klux Klan. " Tout ce que vous mettez en ligne sera démoli, tout ce que vous utilisez pour promouvoir le KKK sera fermé. "

Le collectif d'hacktivistes a décidé d'entrer en cyberguerre contre cette organisation suprématiste blanche protestante des États-Unis suite à ses menaces de mort proférées à l'encontre de manifestants pacifistes de Ferguson. Une petite ville du Missouri où un adolescent noir a été abattu cet été par un policier blanc d'au moins six balles et a depuis été le théâtre d'émeutes raciales.

Le KKK a pris de haut l'opération #OpKKK et a joué la carte de la provocation, se disant pas du tout impressionné par les menaces d'Anonymous qui sont " des lâches ". " Essayez seulement. Vous le regretterez. "

Via des attaques par déni de service distribué, des Anonymous à travers le monde ont pris d'assaut des serveurs du KKK en les inondant de requêtes pour empêcher le fonctionnement de sites comme kkk.com, uwkkk.com, traditionalistamericaknights.com et americanheritagecommittee.com.

Les hacktivites ont pris le contrôle des comptes Twitter @KuKluxKlanUSA et @YourKKKCentral pour y diffuser leurs propres tweets. Si le premier compte est effectivement affilié à la branche du Ku Klux Klan aux États-Unis, le second semble par contre être un troll.

Anonymous a également commencé à divulguer les identités et données personnelles de membres du KKK dans la zone de Saint Louis, le comté aux USA qui abrite la ville de Ferguson. De tels fichiers se retrouvent facilement sur des canaux habituels tels que Pastebin. Ils exposent des noms, adresses postales, adresses email, des sites ou encore des comptes sur des réseaux sociaux.

Anonymous assimile le KKK à un groupe terroriste qui " n'a plus le droit d'exprimer ses opinions racistes et sectaires ". Le collectif devra par contre prendre d'infinies précautions afin d'éviter de divulguer publiquement des informations d'innocents.