On le sait, la Chine compte le plus grand nombre d'internautes (87 millions) et les sites Web y naissent à la vitesse de l'éclair.
Tout serait rose si la Chine, malgré son ouverture vers l'occident, ne se caractérisait pas par l'aspect autoritaire de son régime dictatorial.
Ainsi, le ministère chinois de l'information et de l'industrie met en demeure les Webmasters et administrateurs de sites Web de s'enregistrer avant le 30 juin 2005.
Tous les sites qui ne satisferont pas à cette injonction se verront punis par une amende de 120.000 dollars et la fin de leur activité.
Pour affiner la menace, le gouvernement chinois met en place des Robots censeurs veillant au bon déroulement de l'application de la directive.
La Chine a déjà sanctionné par de la prison une cinquantaine de sites classés en Cyber-dissidents.
Devant cette menace, 74 % des administrateurs de sites Web auraient déjà déclaré leurs URL aux autorités, avec identité personnelle et coordonnées.
Le but des autorités chinoises est de garder le contrôle de la Toile, où de nombreux contenus "subversifs" "polluent" les esprits des habitants (1,3 milliard).
En tout cas, la Palme d'or de la répression sur le Net appartient bien à la Chine.
Douce France !
