Voici donc la dernière impression réalisée à partir du modèle 3D appelé " Lapin de Stanford". Pourquoi cette appellation ? Simplement parce que le modèle a été réalisé à partir d’un lapin en faïence récupéré dans l’Université de Stanford et qu’il est utilisé depuis comme une sorte de repère dans le milieu de l’impression 3D.

lapin imprimé 3D  Le lapin est ainsi une sorte de benchmark, un modèle devenu standard pour comparer la qualité d’impression des imprimantes 3D.

Le choix de ce lapin n’a pourtant rien d’anodin puisqu’il se révèle particulièrement difficile à imprimer. Sa forme regroupe en effet une grande amplitude dans les différentes variables de formes.

De ce fait, les réalisations présentées à l’échelle micrométrique montrent aujourd’hui à quel point l’impression 3D peut être performante dans l’impression de structures lapin micron  complètes pas plus large de 5 microns.

Le record précédent était tenu par une Formule 1 imprimée en 2012 et dont la taille était similaire à celle d’un grain de riz. Une taille 60 fois plus grande que le Lapin récemment imprimé par l’université de Yokohama.

Le procédé utilisé ne relève pas de l’impression 3D standard, mais d'une phase d'impression suivie de microsculpture. Le lapin a été sculpté une première fois, puis transformé en carbone avant d’être à nouveau sculpté pour en réduire la taille et faire apparaitre les détails.

La technique permettrait à l’avenir de développer de nouvelles électrodes à destination des batteries, ou de nouvelles sondes et électrodes médicales.

Source : Dvice