Quand le gouvernement se mèle des affaires des fabriquants / vendeurs de disques, ce n'est pas toujours bien perçu.

Inutile de rappeler que ces derniers ne cessent de se plaindre de ce qu'il nomme abusivement "piratage" (j'estime que ce n'en est pas: il s'agit de copies, l'opération requiérant nettement moins de connaissances en informatique) .

Pour information, le marché ne cesse de reculer : 10 % en 2002 et 2003 et 20% au premier semestre 2004. Alors, pour juguler cette hémoragie qui est attribuée, peut-être facilement, à la copie et au téléchargement de musique, le ministre délégué à l'industrie, M. Devedjian, a réclamé dans un numéro du Parisien une baisse du prix des CD. Le ministre estimant effectivement que les industriels sont en partie responsables de ce qui arrive du fait de leurs prix prohibitifs.

Ces derniers, choqués, ont riposté en ramenant la question de la TVA sur le tapis... Une réaction peu étonnante et particulièrement révélatrice de la philosophie de ces "plaignants".

Si l'on examine les faits, la TVA sur un disque s'élève certes à 18.6 % contre 5.5% pour un livre, cependant, ce qui est "omis", c'est le pourcentage de bénéfices qui est exercé sur un CD. Ce dernier s'élève à près de 80% si ma mémoire est bonne. Vu ainsi, il parait évident que la TVA est responsable du prix des CD...

"On est bien peu de choses..."