Nokia étant au plus mal côté valorisation, les rumeurs d'acquisition reviennent plus rapidement que jamais et la dernière en date place de nouveau le groupe chinois Lenovo comme acquéreur potentiel. Cela a suffi pour faire aussitôt grimper le cours de Nokia de plus de 15%, tant les espoirs d'un changement radical  dans la stratégie du groupe sont forts, à défaut de constater une adoption forte de la gamme Lumia.

Lenovo a rapidement réagi par la voix de son récent directeur EMEA qui n'est autre que Gianfranco Lanci, l'ancien patron du groupe Acer, qui a déclaré que la rumeur ne pouvait être qu'une blague et qu'il n'y avait rien en cours entre les deux sociétés.

LogoLenovoBlue  Les observateurs suggèrent que la fenêtre idéale pour une reprise est déjà passée et que les derniers résultats trimestriels ont enfermé Nokia dans sa spirale descendante, sans beaucoup d'espoir de rebond. Certains suggèrent que le rachat de Nokia par Lenovo n'est pas crédible car pas dans la ligne stratégique de la société mais il reste que le groupe chinois, proche de devenir numéro un mondial des ventes d'ordinateurs, n'a pas caché ses ambitions concernant le segment des smartphones.

Même affaibli, Nokia resterait cependant un gros morceau pour Lenovo et une collaboration entre les deux sociétés serait plus logique que le rachat d'une partie ou de l'ensemble du fabricant finlandais. La piste la plus probable d'un repreneur reste celle de Microsoft, déjà partenaire de référence autour de Windows Phone et qui pourrait éventuellement chercher à contrôler la partie hardware.

Mais son entrée sur le marché des tablettes avec la gamme Surface sous Windows 8 fait déjà grincer des dents et le groupe de Redmond doit louvoyer pour expliquer qu'il n'est pas forcément là pour concurrencer ses partenaires mais plutôt pour montrer ce qu'il attend en matière de matériel, aspect qui reprend de l'importance par rapport au software.

Source : Reuters