La brevêtabilité des logiciels  va occuper le devant de la scène dans les prochains mois, sans en occulter tout de même les aventures du Chevalier de Redmond.

Dans notre beau pays, il existe bel et bien une directive européenne relative à la brevêtabilité des innovations sur ordinateur, mais qui ne peut heureusement pas être mis en oeuvre sans son adoption par la majorité de nos parlementaires.

Les anti-brevets défendent la libre circulation du code source tant prônée par la Communauté de l' Opensource, alors que les autres, les pro-brevets, défendent les droits de la Propriété Intellectuelle.

Microsoft europe

En fin de compte un débat aussi pernicieux et sans fond que les combats Windows / Linux, ATI / Nvidia et bien d' autres comme PC / Mac etc.

Aux USA par exemple, la question des brevets logiciels a été entérinée depuis la guerre de Sécession. Les grosses multinationales de l' édition de logiciels déposent leurs brevets à la cadence de la Gattling de DOOM3.

Le plus gros dans ce domaine reste IBM avec pas moins de 40.000 brevets déposés.

Maintenant, pendant que nos parlementaires discutent devant un verre de Vittel ou d' Evian, les investisseurs eux misent leurs dollars ou euros sur des projets logiciels commercialement protégés.

Et l' on peut les comprendre à juste raison.

Libre circulation des connaissances ou rentabilité de ses idées semblent donc diviser les deux camps, la Commission Européenne devant trancher dans le vif sous peu de temps.

Maintenant, sachez que ce texte m' appartient et que personne ne peut en faire une copie sans mon autorisation !

 

Source : GNT