Dans moins d'un mois se produira le Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) qui regroupe 100 pays dont Algérie, Allemagne, Cuba, Egypte, Espagne, France, Iran, Nigeria, Pakistan etc...

Mais voilà que les pays ne sont pas parvenus à un consensus au terme de cinq jours de travaux préparatoires à Genève.  Les délégués étaient d'accord sur seulement 65% à 70% des points abordés dans le projet de texte.

"A moins d'un miracle, aucun projet de déclaration finale ne sera adopté" au terme de cette ultime semaine de travaux préparatoires, a déclaré M. Pierre Gagné directeur exécutif du secrétariat du sommet. Ces débats préparatoires, qui ont démarré lundi, pourraient se prolonger durant le week-end, a-t-il indiqué.

Parmi les points litigieux figurent la question du contrôle de l'Internet, celle des médias, de la liberté d'expression et du financement du développement mondial de la société de l'information.

"Les grands pays industrialisés pensent que les gouvernements ne doivent pas être impliqués dans une régulation de l'Internet", a expliqué M. Gagné.

Certains pays comme la Chine, le Pakistan ou la Tunisie cherchent à faire légitimer par le sommet le droit des Etats à censurer les informations diffusées sur la toile, selon plusieurs organisations non gouvernementales (ONG).

Cette nouvelle a été écrite dans le but d'apporter une réflexion sur le fait que certains pays pensent que le contenu sur la toile doit être censuré par l'Etat.  Est-ce que cela ne brimerait pas la liberté d'expression'