Iliad logo new (Small) Maintenant que l'octroi d'une quatrième licence 3G est assuré à court terme, les acteurs intéressés commencent à se positionner et à tenter de séduire les observateurs. Parmi les candidats potentiels à l'enchère de la quatrième licence, on trouve bien sûr le groupe Iliad-Free, le seul à avoir posé un dossier l'an dernier, rejeté par l' Arcep car ne remplissant par les critères financiers.

Les nouvelles modalités remettent Free dans la course aux précieuses fréquences, dont un lot de 5MHz sera proposé de façon préférentielle à un nouvel entrant, les deux autres lots étant ouverts à tous. Maxime Lombardini a profité d'un entretien accordé au Figaro pour dévoiler quelques aspects de sa stratégie mobile dans le cas où où son groupe serait bien le quatrième opérateur mobile français.


Couverture nationale et prix allégés
Il indique qu'il faudrait au moins 18 mois après l'attribution des fréquences ( d'ici mi-2009 ) pour bâtir un réseau mobile et monter une offre commerciale et ne compte pas limiter sa couverture aux agglomérations les plus importantes, mais bien à l'ensemble du territoire.

Pour atteindre cet objectif, cela peut passer par une mutualisation des équipements télécoms entre opérateurs, et par l'utilisation des fréquences longue portée à 900 MHz pour la 3G ( voir notre dossier ). Mais Free compte également abaisser le coût de la téléphonie mobile par rapport aux opérateurs mobiles français, en prenant exemple sur d'autres opérateurs européens,  tout en assouplissant les contraintes, notamment sur les durées d'engagement.

Il reste que le déploiement d'un réseau mobile a un coût, que Maxime Lombardini évalue à 1 milliard d'euros, qu'il faudra pouvoir assumer en même temps que d'autres gros projets, comme la fibre optique. Pour autant, il ne serait pas forcément nécessaire de bâtir des alliances pour créer un nouvel opérateur mobile.

Le choix des modalités financières précises (dont le prix de réserve des lots de fréquences ), en débat parlementaire à partir de début février, aura un rôle déterminant dans les positionnement des acteurs intéressés par la quatrième licence 3G française.

Source : Le Figaro