Le gouvernement a choisi d'ouvrir une partie de la quatrième licence 3G à un nouvel entrant et a demandé à l' Arcep d'organiser un système d'enchères pour sélectionner l'heureux élu. Parmi les candidats possibles, le plus en vue est bien sûr le groupe Iliad, qui avait tenté sa chance sans succès l'an dernier.

Celui-ci a indiqué à plusieurs reprises être intéressé par les nouvelles règles du jeu et se dit prêt à investir 1 milliard d'euros sur trois ans pour bâtir son réseau tout en menant de front la conquête du marché de la fibre optique.


De la concurrence pour Free ?
Peu d'autres acteurs semblaient jusqu'à présent être prêts à se lancer dans les enchères. Pourtant, il semblerait bien que l'opérateur mobile virtuel ( MVNO ) Virgin Mobile étudie la question auprès de consultants et de banquiers.

Lors de la conférence de presse de présentation de ses résultats financiers, l'opérateur virtuel a rappelé sa position de quatrième opérateur français en nombre de clients et voit dans l'abaissement du coût de la licence 3G au tiers de son prix ( mais avec un accès au tiers des fréquences ) une belle opportunité pour sa croissance.

Virgin Mobile veut toutefois en savoir plus sur les modalités et les conditions de création d'un réseau mobile dans la position d'un quatrième détenteur d'une licence 3G. En tant que MVNO, la société a déjà renégocié les termes de son contrat avec son opérateur hôte, Orange, conformément aux demandes du Conseil de la Concurrence.

Les candidats à la quatrième licence 3G française ont théoriquement jusqu'au 30 juin prochain pour déposer leur dossier auprès du régulateur qui en étudiera la validité. Le journal Les Echos note toutefois que le décret concernant la quatrième licence, qui devait être publié fin mars, n'est toujours pas paru, alimentant l'inquiétude du groupe Iliad. Les opérateurs historiques auraient-ils réussi à retarder le processus des enchères ?