Limewire 4 12 6 pour windows 120x84 Mais cette attitude anti-concurrentielle n'est pas la défense principale du plaignant. Tout d'abord, le Lime Group argue du fait que LimeWire est totalement différent de Napster dans le sens où l'application de l'éditeur n'a pas besoin de serveur centralisé pour conserver la possibilité de partager et de diffuser des fichiers.

Au lieu de cela, ce catalogue disponible est constitué par chaque utilisateur du réseau peer-to-peer ( pair à pair ). En fait, Lime Group est accusé d'être responsable de ces échanges de fichiers protégés par les droits d'auteur.

" Les utilisateurs qui installent LimeWire sur leurs ordinateurs le font de leur plein gré. " explique LimeWire dans sa plainte " et ils ne peuvent installer LimeWire que s'ils acceptent d'abord de ne pas utiliser le logiciel pour enfreindre les droits d'auteurs. Ensuite, ils se servent de LimeWire d'une manière qu'ils sont les seuls à choisir ".


Contre le monopole des majors !

A partir de là, la " contre-plainte " du Lime Group explique que les plaignants initiaux - Arista Records, Atlantic Recording, BMG Music, Capitol Records, Elektra Entertainment, Interscope, LaFace, Motown, Priority, Sony BMG, UMG, Virgin Records, et Warner Bros - se sont alliés formant une sorte de cartel dans la distribution de musique sur Internet dont les bénéfices ne profiteraient qu'à eux-mêmes.

" Leur but est simple : détruire tout service de distribution de musique en ligne dont ils ne possèdent pas le contrôle, ou forcer de tels services à travailler avec eux sur des termes d'exclusivité et / ou anti-concurrentiels pour limiter et, à long terme, contrôler la distribution et les tarifs de la musique numérique, tout ceci au détriment des utilisateurs. " indique Lime Group.

Dans cette affaire, Lime Group clame être en train de tester un modèle de souscription utilisant un dérivé de sa technologie, appelé MagnetMix, dans lequel les abonnés téléchargeraient du contenu sous droits d'auteur. Mais certaines maisons de diques ont décliné l'invitation de la firme pour participer à ce projet, citant notamment le fait que le Lime Group n'utilise pas la méthode souhaitée au niveau des Digital Rights Management ( DRM ).

Finalement, LimeWire reproche en fait à la RIAA de forcer les logiciels peer-to-peer, pas encore contrôlés par l'industrie du disque comme iMesh par exemple, à travailler avec elle, les menaçant d'une attaque en justice s'ils refusent. Plus d'informations chez nos confrères de Betanews.