Tous les six mois, TOP500 nous fait part de la liste des cinq cents ordinateurs connus les plus puissants. Bien que ceux-ci ne soient pas directement impliqués vers l"informatique grand public, il est tout de même intéressant de noter les chiffres et évolutions qui ont été relevés.

On apprend par exemple que les systèmes d'exploitation dérivés de Linux tiennent la dragée haute avec plus de 85% des parts (427 machines sur 500). La famille Unix n'est plus présente que sur 25 super-ordinateurs. Cinq  machines fonctionnent sous Windows - Windows HPC 2008 et Windows Cluster Server 2003 - et seulement deux sous Mac OS X. Linux et ses dérivées gagnent donc quelques installations, face à un recul notable pour Unix (cinq machines en moins).

L'Europe passe de 30 à près de 37% des ordinateurs, et la France obtient la quatrième position (avec un doublement des machines en six mois, soit 34 actuellement) après les Etats-Unis, l'Angleterre et l'Allemagne qui comptent respectivement 257, 53 et 46 supercalculateurs. L'Afrique ne dispose que d'une seule de ces machines, contre 7 pour l'Océanie. L'Asie reste pour le moment en retrait avec une part inférieure à 10%.

Loin devant tous les autres, IBM et HP sont les constructeurs et vendeurs de plus de 75% de ces supercalculateurs. Les domaines d'application de ces géants sont la plupart du temps en relation avec la recherche ou les sciences; notons cependant que près de 10% d'entre eux sont utilisés dans le domaine de la finance.


La barrière du PétaFLOPS dépassée
Numéro un du top, Roadrunner est la dernière petite merveille d'IBM. Sa puissance a été mesurée à 1015 opérations à virgule flottante par seconde - soit un million de milliards. Comme système d'exploitation, on y retrouve un produit Red Hat. Il y a six mois, c'était BlueGene/L, toujours en provenance d'IBM et aujourd'hui second du classement, qui culminait avec 0,478 PétaFLOPS.

Parmi les cinquante machines les plus puissantes, ce n'est pas Red Hat mais Novell qui semble à l'honneur : avec environ 40% des parts pour sa version SUSE Linux Enterprise; c'est un score important pour la firme nord-américaine qui se fend d'un communiqué pour l'occasion.

La France compte dorénavant deux super-ordinateurs parmi les dix premiers : un BlueGene/P détenu par l'IDRIS - Institut du Développement et des Ressources en Informatique Scientifique - du CNRS et un SGI Altix propriété de l'entreprise Total.


Source : Top500.org