Petit retour en arrière : à la fin de l’année 2011, le département de la Justice de Californie enregistrait des poursuites à l’encontre de certains acteurs de la Silicon Valley. En cause, une affaire d’entente illicite entre les géants du secteur : Lucasfilm, Disney, Pixar, Google, Apple, Adobe, Intel et Intuit.

Les sociétés auraient ainsi passé des accords visant à limiter la concurrence et à limiter l’inflation des salaires. Dans le cadre de ce pacte, chacune des sociétés s’engageait à ne pas débaucher un salarié de l’un des membres de l’accord, ou de demander l’accord de la société dans le cadre d’une candidature spontanée, mais pire que tout, plafonner les salaires pour limiter l’effet de surenchère.

Les preuves rassemblées pendant le procès établissent qu’entre 2005 et 2007, les sociétés utilisaient déjà ces méthodes arrangées pour canaliser les demandeurs d’emploi et limiter les salaires.

De leur côté, Pixar et Lucasfilm ont reconnu avoir utilisé ces pratiques et qu’elles fonctionnaient assez bien jusqu’à maintenant.

Cinq employés à l’origine de la plainte estiment avoir perdu une somme d’argent considérable en se voyant imposer un salaire plafonné, et en ne pouvant pas jouer de l’effet de concurrence entre les entreprises. Lucasfilm et Pixar ont trouvé un accord à l’amiable avec ces employés sans que les conditions et détails ne soient pour autant révélés.

En avril dernier, la juge Lucy Koh avait refusé la création d’une class action pour un ensemble d’employés de la Silicon Valley, affaiblissant l’impact des plaignants sur les géants du secteur.

Source : The Verge