La mission en question a été dévoilée lorsque Barack Obama a validé le budget 2014 de la NASA. L’agence souhaite envoyer une sonde robotisée capable de capturer un astéroïde de 7 mètres de diamètre dans l’espace lointain afin de le rapatrier et de le positionner en orbite lunaire.

Nasa Asteroide  Une fois en place, une mission habitée sera envoyée à la rencontre du rocher pour l’analyser.

Mais aujourd’hui une partie du gouvernement américain affiche son scepticisme sur les besoins d’une mission de la sorte. La NASA avait expliqué qu’il s’agirait là d’un moyen de tester une partie des procédures appliquées ultérieurement lors d’un vol habité vers Mars, aussi la chambre des représentants a soulevé une nouvelle proposition : « Et pourquoi ne pas retourner sur la Lune dans ce cas ? »

La mission du tractage de l’astéroïde peine à convaincre et est davantage vue comme un détour inutile dans la course vers l’occupation martienne.

Une mission vers la lune représenterait une meilleure simulation des conditions que rencontreront les astronautes une fois sur Mars, en tout cas bien plus que s’ils se rendent à proximité d’un astéroïde de 7 mètres de diamètre.

Lune  Des techniques d’étude, de survie, d’établissement de camp et des simulations d’avaries seraient effectivement bien plus simples sur notre satellite naturel.

Pour autant, la NASA défend son projet et précise qu’il s’agit d’un pas symbolique vers l’espace « Au-delà de la lune »

La mission permettrait de tester la fiabilité d’une nouvelle solution de propulsion solaire et électrique qui pourrait se montrer utile sur Mars. En analysant un astéroïde de près, la NASA espère mieux comprendre les origines de l’univers, mais également trouver des solutions permettant de dévier les trajectoires des astéroïdes géocroiseurs.

Les deux propositions se tiennent, et chacune propose son lot d’avantages. Pourtant le budget de la NASA n’est pas extensible ni le temps et un choix devra être fait rapidement.

« On en demande beaucoup à la NASA en lui fournissant bien trop peu », regrette Steve Squyres, astronome à l’Univesité Cornell.

Source : Mashable