Il y a moins de 24h maintenant que Steve Jobs a présenté le " One More Thing " à savoir le MacBook Pro, remplaçant du Powerbook.
Le changement de nom s'explique aisément, l'appelation " Powerbook " est apparue à l'époque de la transition PowerPC en même temps que PowerMacintosh. On peut donc s'attendre à voir arriver le MacBook en lieu et place de l'iBook (Steve Jobs l'a dit hier, il veut renommer ses produits en "Mac") et à une nouvel tour, peut-être l'iMac Pro...
Le MacBook Pro, comme on l'a déjà vu, est disponible en deux configurations.
Il est équipé de FrontRow et donc de sa télécommande infrarouge. Le capteur IR se trouve à l'avant de la machine. Le trackpad permet de scroller mais ne dispose que d'un bouton. Etonnant quand on sait qu'il est possible d'installer Windows sur cette machine et que la Mighty Mouse d'Apple sortie récemment est la souris standard du constructeur à plusieurs boutons.
Le MacBook Pro (ainsi que l'iMacIntel) ne dispose pas de BIOS. Il boote grâce à l'EFI (Extensible Firmware Interface), une technologie Intel (créée pour Itanium et portée sur IA-32). A noter que ce dernier peut interagir avec les DRM, il est donc fort probable qu'Apple incorpore une technologie de type Palladium (ou NGSCB) tout comme Windows Vista.
Le SuperDrive (Graveur de DVD) n'est que 4x, alors qu'il était de 8x sur les Powerbook G4. Cette "mesquinerie" s'ajoute au fait que ce Superdrive ne sait graver qu'en simple couche.
Un nouveau connecteur apparaît pour l'alimentation et se nomme MagSafe. Il s'agit d'un connecteur magnétique. Si quelqu'un se prend les pieds dans les fils, il se détache facilement du Mac et donc préserve le tout.
Pour la première fois de son histoire, Apple n'a pas annoncé l'autonomie. Cela est très étonnant mais les premiers tests de Core Duo montrent un processeur gourmand (normal, il est bi-core). Cela se confirme quand on voit le bloc d'alimentation du MacBook Pro (15W, plus élevé que les Powerbook G4) et la batterie supérieure.
Ars Technica a pu essayer une machine et a remarqué qu'elle indiquait 3h03 d'autonomie à pleine charge. Evidemment, le processeur n'était pas sollicité, la luminosité peut-être mal réglée et d'autres détails infirmeront ou confirmeront cette hypothèse.
Un coup d'oeil rapide aux documentations MacIntel nous montrent également la disparition du mode Target. Pour ceux qui ignorent ce dont il s'agit, c'est en fait une particularité des Macs portables qui permettaient de les faire reconnaître en temps que disque dur externe par n'importe quelle autre machine en appuyant sur "T" pendant le boot du Mac.
Enfin, il est à noter la disparition des prises FireWire 800, impensable sur une machine professionnelle. De même, ne comptez pas trouver de port PCMCIA, il n'y a qu'un port ExpressCard (son remplaçant). Enfin, quand Steve Jobs a présenté Photoshop tourner sur l'ordinateur en émulation (la version Intel n'est pas disponible), on a bien vu que ce dernier était assez lent et Jobs a précisé que l'émulation suffirait aux particuliers mais pas aux professionnels.
Avec une machine en entrée de gamme à $1999 (ou 2149€ en France, cherchez l'erreur), gageons qu'il reste des particuliers fortunés...
