Malaisie drapeau png Selon le directeur de la sécurité, Johari Jamaluddin, aucune faille n'a encore été détectée mais l'augmentation du nombre de périphériques électroniques a entraîné des craintes de voir des fuites de données confidentielles, a indiqué le quotidien Star Daily dans un article relayé par l'AFP.


La sécurité nationale en question

" Nous n'avions jamais ressenti le besoin d'en venir à un bannissement auparavant car l'utilisation des appareils photo et autres périphériques électroniques n'était pas aussi effrénée. " a déclaré Jamaluddin, ajoutant que désormais " tout le monde semble en posséder " et que cette interdiction est " peu commode mais pour la sécurité du pays, chacun doit jouer son rôle ".

Le gouvernement malaisien avait déjà introduit des dispositifs électroniques bloquant l'utilisation de ce genre de périphériques " dans les zones de sécurité ", là où les discussions officielles sont abordées, a déclaré le journal. Selon le secrétaire du gouvernement Mohamed Sidek Hassan qui avait préalablement averti les agences gouvernementales de cette interdiction, les téléphones cellulaires les plus récents ainsi que les PDA pouvaient être utilisés pour espionner et menacer " l'économie du pays, les fonctions de sécurité nationale et l'image du gouvernement ".

" Comme chacun le sait, ces téléphones et appareils de communications sont devenus indispensables pour les gens travaillant dans toutes les institutions. (...) L'utilisation massive de ces appareils, notamment les téléphones mobiles avec des fonctions d'appareils photo, ont de sérieuses implications sur la sécurité. (...) Ces périphériques peuvent être détournés pour recueillir voire même transmettre des informations dans n'importe quelle forme, comme des images ou données non autorisées ", a expliqué Sidek Hassan.