Malgré les déclarations de Ed Colligan, son dirigeant, répétant régulièrement que Palm n'est pas à vendre, les rumeurs reviennent de plus en plus souvent autour d'un rachat potentiel. Motorola, qui pratique une politique intensive de rachats depuis 2006 ( Netopia, Symbol Technologies, rumeurs autour de Sagem... ), a été récemment pressenti.
Après Motorola, voici Nokia
Mais les dernières rumeurs ciblent maintenant le numéro un mondial de la téléphonie mobile, Nokia. Ce qui pourrait intéresser le finlandais, ce ne sont pas tant les terminaux de Palm, qui fonctionnent sous Windows Mobile ou Garnet OS ( ex-Palm OS ), des systèmes concurrents de Symbian, l'OS privilégié de Nokia, qui en supervise les évolutions grâce à sa participation majoritaire au capital de la société Symbian.
L'attrait de Nokia pour Palm Inc. proviendrait plutôt de son excellente position aux Etats-Unis, un marché obstinément hermétique aux terminaux du géant finlandais. Certes, voir Nokia vanter les mérites de smartphones sous Palm OS ou Windows Mobile ne manquerait pas de piquant, mais après tout, il en a été de même lorsque Palm a annoncé en 2005 son intention de produire des terminaux Windows Mobile, jusqu'alors le principal concurrent de son système Palm OS.
Une autre possibilité de rachat
Du pour, du contre, c'est la règle du jeu des rumeurs. Mais les analystes voient une autre alternative : le rachat de Palm par des investisseurs privés capables de lui fournir les moyens d'une expansion à plus grande échelle et, pourquoi pas, de permettre de mettre à jour Palm OS, un système qui a peu évolué depuis trois ans et dont Palm a acquis un droit de modification à volonté.
Palm Inc., malgré ses difficultés passagères pour atteindre ses objectifs financiers, représente donc un intérêt stratégique non négligeable. Les rumeurs la concernant ne sont pas prêtes de se tarir.
