Repérée par PC Inpact, une dépêche AFP glisse un jugement rendu hier par le tribunal correctionnel de Paris à l'encontre de trois hommes. Ils ont écopé de peines de quatre à cinq mois de prison avec sursis pour avoir rendu inaccessible pendant un jour et une nuit le site du ministère de la Justice.

justice Un cas d'attaque par déni de service distribué qui consiste à envoyer des requêtes pour parvenir à faire saturer un serveur Web. Pour les accusés, il s'agissait de protester contre la fermeture de MegaUpload intervenue en janvier 2012.

Cette forme de protestation avait été lancée par Anonymous via une opération baptisée OpMegaupload. Le collectif d'hacktivistes avait ainsi aiguillé vers l'utilisation du logiciel LOIC ( Low Orbit Ion Cannon ) qui permet à des ordinateurs de s'associer à une action visant à inonder de trafic un site particulier.

Aux États-Unis, plusieurs sites institutionnels avait également essuyé de telles attaques DDoS en représailles à la fermeture du site fondé par Kim Dotcom. En France, les attaques avaient aussi ciblé le site du ministère de la Défense, de l'Élysée ou encore celui de la Hadopi.