Prenant le contre-pied d'une décision en première instance, la justice de Nouvelle-Zélande a refusé en appel le droit à Kim Dotcom d'avoir accès à toutes les preuves de son dossier d'accusation aux États-Unis dans l'affaire MegaUpload.

Tout espoir n'est cependant pas perdu pour l'homme d'affaires. Comme il l'avait annoncé, il a saisi la Cour suprême qui vient de lui signifier qu'elle examinera sa requête et celle de trois de ses collègues.

Mega-fondateurs Pour Kim Dotcom, le temps presse désormais. L'audience pour son extradition vers les États-Unis doit se tenir en août prochain. La défense cherche à obtenir toutes les preuves détenues contre lui par les USA afin de contester cette demande d'extradition. La décision de la Cour suprême pourrait retarder la tenue de l'audience.

MegaUpload a été fermé par les autorités américaines en janvier 2012. Kim Dotcom, Finn Batato, Mathias Ortmann et Bram van der Kolk ont été arrêtés en Nouvelle-Zélande le même mois avant d'être remis en liberté.

Le ministère de la Justice des États-Unis les accuse de diverses charges dont la violation massive d'œuvres protégées par des droits d'auteur, conspiration de racket, blanchiment d'argent. Leur défense est que MegaUpload était un simple service de stockage en ligne dont la majorité du trafic généré était parfaitement légale.

Kim Dotcom est accusé d'avoir été à la tête du groupe qui aurait amassé 175 millions de dollars en copiant et distribuant illégalement des œuvres protégées. Le préjudice est estimé à 500 millions de dollars pour les détenteurs de droits. L'homme encourt une peine de jusqu'à 20 ans de prison.

En janvier 2013, les quatre mêmes hommes ont lancé Mega.