Bien qu'elle soit plus performante et moins gourmande en énergie que son aînée la DDR2, la mémoire vive DDR3 n'a pas encore supplanté cette dernière.

Pour s'en convaincre, il suffit de jeter un œil sur le type de RAM qu'embarquent la quasi-totalité des ordinateurs à bas prix tels que les netbooks et les nettops, sur lesquels se ruent les consommateurs. C'est bel et bien de la DDR2.

C'est le tarif plus attractif de la mémoire DDR2 qui permet à cette dernière de perdurer, avec des fabricants d'ordinateurs qui peuvent ainsi continuer à tirer leurs prix vers le bas et des consommateurs qui ont la possibilité d'augmenter la quantité de mémoire vive de leur configuration sans se ruiner.

Commercialisée depuis 2007, la mémoire DDR3 ne représente ainsi que 40 à 50 % des livraisons. Mais d'après les industriels, qui entendent bien donner un coup d'accélérateur pour imposer cette mémoire, les livraisons devraient doubler l'année prochaine. Fin 2010, on devrait atteindre les 90 %.