Cela fait quelque temps déjà que l’intimidation, mais surtout les menaces de viol ou d’agressions sexuelles diverses fleurissent sur le réseau de microblogging Twitter.
Un homme de 21 ans a été arrêté après un dépôt de plainte de la féministe journaliste, mais une pétition lancée sur le site Change.org a rapidement récolté plus de 66 000 signatures, et un appel au boycott du réseau a 
Twitter s’est ainsi fendu d’un communiqué intitulé " We hear you " ( Nous vous entendons) dans lequel le réseau reconnait avoir conscience des abus et du problème que peuvent poser certains messages en général. " Nous ne sommes pas aveugles sur la réalité qu’il y aura toujours des individus qui utiliseront Twitter de façon abusive et dans le but de blesser les autres utilisateurs. " précise Del Harvey.
Selon Twitter, le réseau bénéficie de puissants outils pour lutter contre ce phénomène, qu’ils soient automatiques ou manuels. Il est rappelé qu’il est toujours complexe de faire la part des choses entre des personnes souhaitant simplement faire retirer un commentaire sur leur fil d’actualité et de respecter la liberté d’expression dans le même temps.
Cependant, le bouton de signalement déployé sur la version iOS de Twitter pourrait être généralisé sur l’ensemble du réseau y compris sur le Web et sur l’application Android dans le but de permettre d’intervenir plus rapidement à défaut de filtrer automatiquement les messages abusifs.
Twitter précise être en relation étroite avec son service juridique et les gouvernements pour proposer des mesures adaptées à ce type de comportements.
Les signalements proposés pourraient amener à la suspension du compte, de façon temporaire ou définitive selon la gravité des propos, et les poursuites judiciaires engagées au besoin.
