Alcatel Lucent Si Microsoft est parvenu à un accord à l'amiable avec son compatriote Symantec dans une affaire relative à la violation de brevets technologiques, dans le même registre, Alcatel-Lucent s'est montré intransigeant et une cour de San Diego en Californie vient de condamner le géant mondial du logiciel à verser la somme de 367,4 millions de dollars au groupe franco-américain (basé à Paris).

Dans ce procès, Alcatel-Lucent reprochait à Microsoft la violation de quatre brevets. Finalement, l'infraction aura été confirmée pour deux d'entre eux, et Redmond d'échapper ainsi à 1,75 milliard de dollars de dommages et intérêts. En cause, une technologie de reconnaissance d'écriture manuscrite dans le système d'exploitation Microsoft pour Tablet PC et la manière de sélectionner les dates d'un calendrier depuis un menu avec certaines applications, dont Outlook et l'OS Windows Mobile.

Sans grande surprise, Microsoft va faire appel de cette décision en espérant l'annuler comme cela a déjà pu être le cas par le passé avec là encore, les mêmes protagonistes mais pour une affaire qui avait fait grand bruit avec en jeu, le paiement de royalties par de nombreuses sociétés pour l'utilisation de la technologie MP3 (voir notre actualité).


Microsoft a échappé au pire ?
Microsoft bleue En attendant cet appel, Microsoft semble surtout soulagé de ne pas avoir été reconnu coupable de violation d'un brevet de décodage vidéo en relation avec la façon dont Windows lit des DVD. " Le verdict d'aujourd'hui sur le brevet video est une victoire non seulement pour Microsoft, mais aussi pour les plus de 1 300 sociétés et entrepreneurs à travers le monde qui disposent de brevets valides pour utiliser les technologies de décodage video VC1 et MPEG ", a indiqué Tom Burt, avocat de Microsoft (propos relayés par l'AFP).

Avec inversion des rôles, les chemins de Microsoft et Alcatel-Lucent vont se croiser à nouveau dans les tribunaux le 22 avril. Cette fois, c'est Microsoft qui accuse Alcatel-Lucent d'avoir violé 9 de ses brevets.