Les dernières remarques de la Commission Européenne à l' encontre de Microsoft (voir ici ) marquent une escalade dans les mauvaises relations avec la mise en place d' un mandataire pour surveiller le bon déroulement de l' application des sanctions.
Microsoft a répondu à la Commission Européenne par la commercialisation du Windows XP Reduced Edition, le Windows amputé du lecteur Windows Media Player.
De
plus, la Commission Européenne avait interdit à Microsoft d' augmenter
le prix de cette version, argumentant légitement qu'une version possédant moins de fonctions ne peut être vendue plus chère.
Toujours est-il que des analystes sûrement des psychologues d' ailleurs, affirment que la version Windows Reduced de par son nom, montrerait qu'il s'agit d'une version inférieure et mal finie.
Pour le commun des mortels, et même pour Microsoft, il s' agit bien de différencier les deux versions et qu' elles sont vendues au même prix.
On le voit la Commission Européenne ne lâche pas la pression, malgré le règlement de l'amende de 497 millions de dollars payés rubis sur l' ongle.
Une nouvelle épée de Damoclès vient d' apparaître sur la tête de Microsoft pour le délai d' application des sanctions, la Commission Européenne estimant une nouvelle amende de 5 % du chiffre d' affaires de Microsoft si cela n' allait pas plus vite.
On peut s' interroger sur le monopole de Microsoft sur la planète informatique, mais toujours est-il que l' escalade du pouvoir politique grandissant de la Commission Européenne lui fait peur.
Source : Bink
