Drapeau europe ue Selon Associated Press, la Commission européenne avait menacé Microsoft de nouvelles amendes journalières de 3 millions d'euros la semaine dernière pour ne pas s'être plié à la décision de mars 2004, accusant l'éditeur de proposer à ses rivaux une documentation " complète et adaptée " pour une somme exorbitante.

Mais selon Microsoft, le fait d'avoir fait signer Quest Software, firme basée en Californie et éditrice d'applications de gestion de différents systèmes informatiques pour entreprises, est un élément important dans le cadre de ses efforts pour se conformer aux demandes des régulateurs européens. D'après la firme de Redmond, elle serait également en négociations avec d'autres entreprises pour signer des licences d'exploitation de code Windows.


Nouvelle source de revenus pour Microsoft '
Concrètement, Microsoft propose aux entreprises qui le souhaitent des portions de code source présent dans Windows  - en l'occurrence des protocoles de communications - sous forme de licence d'exploitation. Les groupes se portant acquéreurs peuvent ainsi l'utiliser de manière à faire interagir au mieux leurs applications avec Windows.

Le firme de Redmond a également déclaré que cet accord montre que Quest estime que les royalties payées ( pour l'obtention du code ) ne sont pas déraisonnables : " Quest a choisi de signer cet accord de licence le jour où la Commission a dévoilé ses objections contre les royalties liées aux protocoles, alors même que nous nous étions mis d'accord avec Quest il y a de cela plusieurs semaines " clame Microsoft.

Cette licence donne donc à Quest un accès complet aux protocoles de communications utilisés par les serveurs work group de Windows - qui contrôlent par exemple des tâches comme l'impression ou le partage de documents. Microsoft se verra reverser des royalties correspondant à 5,25 % des bénéfices générés par les produits Quest utilisant lesdits protocoles. Pour le géant des logiciels, les protocoles représentent donc une propriété intellectuelle à monnayer.

Le groupe fondé par Bill Gates a désormais quatre semaines pour répondre des objections européennes dressées le premier mars. Dans le cas où Microsoft ne se plierait pas aux requêtes de Bruxelles, il encourrait de nouvelles amendes.