Le patron de Microsoft, Steve Ballmer, ayant annoncé son départ, la quête d'un nouveau dirigeant est en cours. Si le poste est prestigieux, les défis qui attendent le prochain CEO sont immenses dans un contexte de mutation du marché dans lequel le PC perd du terrain face aux appareils mobiles, domaine dans lequel Microsoft peine à s'imposer.

L'ex-dirigeant de Nokia, Stephen Elop, qui a réintégré Microsoft lors du rachat de la branche mobile de Nokia par le groupe de Redmond, a été vu comme l'un des candidats les plus sérieux pour succéder à Steve Ballmer.

Microsoft-logo  Cependant, la polémique sur le joli parachute doré associé à son départ fait grincer des dents en Finlande par sa déconnexion par rapport aux performances de Nokia sous son pilotage. Le groupe finlandais n'a pas exactement brillé durant les trois dernières années et la stratégie Windows Phone ne s'est pas révélée aussi solide que prévu.

Ces tiraillements autour d'Elop profiteraient à la mise en valeur d'un autre candidat potentiel, déjà cité précédemment : Alan Mulally, actuel CEO de Ford Motors. Ce dernier, en poste depuis sept ans, avait commencé par démentir tout intérêt mais il serait désormais plus sensible à une telle proposition, selon All Things Digital.

Une clause dans son contrat l'autoriserait d'ailleurs à pouvoir quitter son poste actuel avant la fin de son mandat. Stephen Elop reste une proposition forte pour le poste mais Alan Mulally, du fait de son expérience des phases de transition, serait aussi une piste solide pour les chasseurs de tête et des discussions préliminaires auraient déjà débuté pour tater le terrain.