Manoir microsoft Comme l'indique ZDNet, cette décision rapproche la compagnie des restrictions imposées par la Commission européenne en mars 2004. Dans l'affaire qui opposait l'Europe à Microsoft, un des éléments-clés requis par les commissaires était que le géant des logiciels permette aux logiciels rivaux d'être compatibles avec les logiciels de Microsoft.

Pour rappel, l'amende était de 473 millions d'euros en 2004 et celle de 2006 s'élevait à 263 millions pour ne pas s'être conformé à la première décision. Depuis lors, Microsoft a préparé une version " européanisée " de Windows Vista mais qui n'est pas encore disponible à la vente.


Une nouvelle avancée pour Microsoft '

Les rivaux du géant des logiciels - Adobe, Corel, IBM, Linspire, Nokia, Opera, Oracle, RealNetworks, Red Hat et Sun notamment - ont par ailleurs récemment annoncé que le nouveau système d'exploitation enfreignait les lois européennes, l'accusant ainsi d'immobilisme par rapport aux décisions de la Commission.

Selon InformationWeek relayé par ZDNet, Guy Esnouf, porte-parole de Microsoft, a déclaré la semaine dernière que la firme avait rendu disponibles les protocoles concernant la messagerie instantanée, la messagerie email et les technologies de travail collaboratif " dans le cadre du processus d'écoute des clients, des partenaires et des rivaux. Ce processus continuera et s'accélèrera à mesure que nous en apprendrons davantage sur les pré-requis de l'interopérabilité [ avec les autres logiciels ] et nous étudierons les différentes façons de nous conformer dans chaque secteur dans lequel ils estiment qu'il n'ont pas l'accès requis aujourd'hui. "

Deux des trois protocoles suscités sont d'ores et déjà disponibles et le troisième concernant Microsoft Live Communications Server sera accessible en avril, a indiqué Esnouf.

En novembre dernier, la firme de Redmond avait également envoyé 8 500 pages de documentations qui, selon le groupe, devraient régler certains problèmes évoqués par la Commission. Gageons que cette nouvelle annonce puisse réjouir les commissaires à la concurrence.