Destiné à favoriser l'adoption de masse de la technologie 3G, le LG KU250 s'adresse essentiellement aux marchés émergents mais pourra également être présenté sur certains marchés établis. Choisi parmi 19 autres modèles présentés, il est une étape importante pour la nouvelle orientation de LG envers ces jeunes marchés dynamiques, et c'est aussi la première fois qu'un mobile LG est sélectionné pour ce type de programme, la palme revenant généralement à Nokia ou Motorola.
Une dizaine de pays concernés
Ce terminal sera soutenu par 12 opérateurs répartis dans le monde entier et sera commercialisé dès ce mois-ci en Europe (mais pas en France), en Asie et en Afrique. Il offre l'avantage de fournir un accès aux services 3G, comme la visioconférence, le téléchargement de musique ou l'accès à Internet.
" Nous pensons que ce téléphone portable performant aidera à ouvrir un nouveau marché pour les terminaux 3G et contribuera à étendre l'intérêt pour les services multimédia mobiles partout dans le monde ", explique Craig Ehrlich, président de la GSMA.
LG Electronics, qui souhaite étendre ses activités aux marchés émergents qui profitent d'une forte croissance, trouve là une belle opportunité pour se faire une place dans ce marché verrouillé par les gros fabricants de mobiles Nokia et Motorola, ayant déjà établis leur marque depuis plusieurs années.
Un soutien massif
Le soutien de la GSMA (qui représente une centaine d'opérateurs mobiles) offre la certitude d'un déploiement massif qui aurait été beaucoup plus difficile à obtenir en négociations marché par marché. Mais l'arrivée d'un terminal 3G à 100 dollars ne fait pas que des heureux. Un certain nombre d'observateurs craignent que ce type d'appareil ne devienne une tendance sur le marché. Si cela est bénéfique aux consommateurs, les fabricants devront rogner sur leurs marges pour tirer les prix de leurs appareils mobiles dans la zone des 100 dollars.
Pour s'y retrouver financièrement, il faudra faire du volume de ventes. Or, seuls les très gros acteurs pourront profiter de ce mécanisme. A moyen terme, les petits acteurs seront pénalisés au profit des 4 ou 5 leaders du secteur.
