La censure du module de sécurité de Facebook n'est pas connu pour prendre en considération le côté artistique de certaines photos ou même des oeuvres reconnues dans le monde. Ainsi, de nombreux comptes d'utilisateurs ou de divers médias ont déjà fait l'objet de blocage temporaire suite à la diffusion d'images proposant des scènes de nu.
Un drap qui ne masque cependant pas la poitrine du modèle et qui a automatiquement entrainé une censure sans concession de la part de Facebook.
Ce genre d'incident est de plus en plus fréquent, et soulève une part d'incompréhension des artistes, mais également des structures souhaitant profiter de l'audience du réseau social pour promouvoir des expositions et autres manifestations.
Dans un communiqué, Facebook a répondu sur cette affaire en réaffirmant sa volonté de mettre en place des dispositifs de sécurité permettant de faire du réseau social un espace utilisable par tous, y compris pour les enfants à partir de 13 ans. Malgré tout, le réseau reconnait qu'il est actuellement difficile de systématiquement faire la distinction entre ce qui constitue une forme d'art de ce qui relève de la pornographie.
A noter qu'il est dans le même temps rappelé que ce sont des équipes spécialement dédiées qui analysent les millions de signalements rapportés par jour, ce qui laisse sous-entendre que le facteur et le jugement humains intervient grandement dans ces formes de censures. Dans ce cadre, il apparait encore plus étonnant que Facebook ne soit pas en mesure d'adapter son jugement lors des blocages.
Le Musée du Jeu de Paume a d'ores et déjà annoncé accepter la censure, mais également limiter son usage du réseau social à l'avenir.
