DRM Six millions de titres en MP3 et sans DRM issus des catalogues des quatre majors du disque et d’indépendants, c’est ce que va proposer dans la journée Napster. L’offre ne sera accessible que depuis les Etats-Unis mais elle mérite d’être soulignée de par son ampleur. Il convient toutefois de rappeler que de plus en plus de plateformes légales de téléchargement musical sont séduites par l’abandon des DRM, ces mesures techniques de protection contre la copie et l’échange illicites qui se révèlent être le plus souvent de véritables obstacles à la bonne écoute d’une musique pour cause de problèmes d’interopérabilité.


Jadis décrié, Napster montre le chemin
Napster a longtemps été la bête noire de l’industrie du disque et fait encore référence dans l’esprit de nombreux internautes, à ce fameux réseau de P2P qui a sévi à la fin des années 90 avec on ne sait combien de fichiers musicaux illicites échangés. Mais décision de justice oblige, c’est contraint que Napster a fini par verser dans la légalité la plus totale en devenant un site de téléchargement de musique en bonne et due forme. Il est ainsi pour le moins cocasse d’observer que c’est l’ancien ennemi juré Napster, qui a réussi ce véritable tour de force de mettre d’accord les quatre grandes maisons de disques, EMI, Universal, Warner et Sony BMG pour pouvoir vendre de la musique sans DRM.

Après avoir opté pour un service de téléchargement illimité par abonnement avec des morceaux protégés par des DRM Microsoft (cette formule sera toujours proposée), Napster a donc choisi de vendre des titres MP3 sans DRM encodés à 256 kbps à raison de 0,99 $ l’unité ou 9,95 $ l’album. Pour Napster, il s’agit de concurrencer Apple avec son iTunes Music Store où la plupart des titres sont proposés avec DRM Fairplay.

Enfin, tout cela, c’est rappelons-le encore une fois pour les USA.