Même si elle n’a pas encore obtenu l’accord du congrès pour le financement de sa mission, la NASA continue d’affiner son projet d’étude d’astéroïdes et vient de révéler avoir limité la liste des candidats à un déplacement vers l’orbite lunaire à seulement 3 sujets.

NASA astéroïde espace 3  D’une liste de 14 astéroïdes potentiels, il n’en reste donc plus que 3 d’après Paul Chodas, scientifique travaillant sur divers programmes axés sur les objets proches de la Terre.

La mission prévoit l’envoi d’une capsule Orion équipée d’un bras robotisé et d’une vaste toile pour capturer un astéroïde de 7 mètres de diamètre avant de le ramener vers un point d’orbite stable du côté de la face cachée de la lune. Des astronautes pourraient ensuite effectuer des NASA astéroïde espace 1  missions en quelques jours pour étudier l’astéroïde.

Les trois candidats doivent encore être analysés à distance par la NASA afin d’estimer leur taille avec précision. Ils ne devraient être validés pour la mission qu’à partir de 2016.

Au fil de la préparation de la mission, la NASA se réjouit de constater des avancées significatives dans la capacité de l’homme à détecter les astéroïdes. Chaque année, les scientifiques découvrent au moins 5 nouveaux candidats pour la mission.

La mission en question doit permettre l’étude d’un astéroïde à partir de 2025 et fait partie d’un plan établi par le gouvernement Obama en 2010. La NASA devra réserver plus de 100 millions de dollars sur son budget de 2014 pour initier le programme qui devrait couter dans les 2,6 milliards de dollars au final.

En outre, la taille de l’astéroïde sera réduite non pas pour des questions de sécurité, mais tout simplement à cause de limites techniques, le sac de la sonde n’étant pas extensible à l’infini, et la sonde elle même devant avoir la capacité de tracter l’astéroïde pour un retour en direction de la Terre et de la Lune.

Les scientifiques espèrent également capturer un astéroïde composé de matériaux utiles. Dans l’idéal, un astéroide de type C composé en partie d’eau et d’hydrogène. L’idée étant de savoir s’il sera possible d’exploiter ces ressources directement dans l’espace en cas de nécessité pour des missions lointaines ou de longue durée.

Paul Chodas a également précisé que cette mission pourrait également permettre de mieux protéger la Terre d’impacts éventuels de ces astéroïdes trop petits pour être actuellement systématiquement détectés par les outils des agences spatiales, mais suffisamment grands pour occasionner des dégâts dans des zones habitées.

Source : Space.com