Un des principaux obstacles pour l'envoi d'hommes sur Mars reste le temps de trajet qui expose les scientifiques à des risques d'avarie des systèmes de survie. Or, pour la NASA, le temps de trajet pourrait être réduit avec un système de propulsion plus performant que celui actuellement exploité : la propulsion nucléaire.

Mars

Sous l'impulsion de Donald Trump qui souhaite que la NASA envoie le plus rapidement possible des hommes sur la planète rouge, l'agence spatiale américaine a donc relancé ses travaux sur la propulsion nucléaire. L'objectif étant d'envoyer des humains vers la Lune d'ici 2024 dans le cadre du programme Artémis, ce dernier ne sera qu'une étape pour la conquête de Mars.

La propulsion nucléaire offre des avantages divers pour la NASA : puissance exceptionnelle, vitesse de déplacement deux fois plus rapide que les réacteurs conventionnels, mais aussi source d'énergie d'encombrement bien plus réduit et offrant un rendement bien supérieur.

Reste que ces réacteurs sont particulièrement complexes à mettre en oeuvre et tout aussi dangereux en cas de problème. La société BWX Technologies, qui se spécialise dans l'énergie nucléaire, a décroché un contrat de 19 millions de dollars sur 3 ans pour développer un carburant ainsi qu'un réacteur nucléaire pour la NASA.

Pour des questions de sécurité, la propulsion nucléaire ne servirait pas au décollage, mais ne serait activée qu'une fois en orbite.