La NASA rapporte ainsi qu'une équipe d'astronome attachée au programme d'analyse et de recoupement des données du télescope spatial Kepler vient de découvrir ce qui s'apparente à l'exoplanète la plus proche de notre terre en termes de caractéristiques.

Kepler 186 f 1  Kepler 186f serait ainsi identique à notre Terre dans bien des points, à commencer par sa taille : elle se veut ainsi à peine 10 % plus grosse que notre planète. Il a été démontré que la taille des planètes avait une forte influence sur le maintien des températures et de l'activité dans l'atmosphère.

Autre point intéressant, Kepler 186f est une planète tellurique principalement constituée de roche et située à la distance idéale de son soleil, dans la zone habitable qui implique la possibilité d'y trouver de l'eau sous ses trois formes : liquide, gazeuse et solide. Elle orbite autour d'une étoile naine plus petite et moins chaude que notre soleil dont elle fait le tour en 130 jours seulement.

Pour les aspects les plus pessimistes, puisque l'ensemble des informations partagées reste dépendants de calculs dont beaucoup sont basés sur des théories, la planète se situerait toutefois à la limite extérieure de la zone habitable de son soleil. Selon la composition de son atmosphère et de sa densité, il se pourrait ainsi que la chaleur perçue par l'étoile ne permette pas d'y trouver de l'eau sous forme liquide, mais uniquement de la glace. À titre de comparaison, à son zénith, le soleil de Kepler 186f fournit la chaleur de notre soleil une heure avant son coucher.

La présence même d'une atmosphère sur Kepler 186f reste également à confirmer, et c'est véritablement ce qui pourrait tout changer, car l'atmosphère joue un rôle capital dans l'écosystème des planètes et se présente comme un élément capital à la formation d'une forme de vie.

Reste qu'à défaut de pouvoir certifier que l'exoplanète est habitable, Kepler 186f est déjà annoncée comme la planète ayant le plus de caractéristiques communes à notre Terre parmi l'ensemble des corps connu du monde scientifique.

Située à environ 500 années-lumière de nous, toute expédition vers l'exoplanète reste impossible tant que des avancées significatives ne seront pas réalisées dans le domaine de l'exploration spatiale.

Source : The Verge