L'agence spatiale américaine vient d'annoncer avoir lancé un nouveau protocole de test de ses lanceurs. Afin de vérifier l'aérodynamisme de ses modules destinés à s'élancer vers l'espace, la NASA dispose désormais d'un nouvel outil, qui vient en marge des tests en soufflerie.

Si la soufflerie permet de visualiser la pénétration des aéronefs et de constater les perturbations de flux d'air qu'elle engendre, le test ne permettait pas à lui seul de constater les effets de la pression exercée sur les modules. Pour cela, il fallait installer différents capteurs, au risque de devoir modifier le design et la structure des pièces et d'obtenir des résultats approximatifs.

  

Pour pallier ce problème, des chercheurs ont développé une peinture sensible à la pression. Il suffit désormais à la NASA d'appliquer une couche de cette peinture sur le module à tester, puis de la placer en soufflerie. La peinture réagit alors avec l'oxygène pour émettre de la lumière. On peut ainsi visualiser l'impact des accélérations sur toute la surface d'un module et en déceler les points les plus soumis à l'effort.

Grâce à cette peinture nouvelle génération, la NASA espère pouvoir mener des tests plus rapidement et à moindres couts pour ses prochains modules, et notamment le fameux SLS qui vise à explorer l'espace lointain et éventuellement à amener des hommes sur Mars.