Faisant écho aux différentes affaires d'explosion et d'embrasement des Galaxy Note 7 de Samung à travers le monde, la NASA a tenu à préciser que si le constructeur pouvait effectivement être tenu pour responsable dans ces événements, c'est bien avant tout la technologie de batterie au lithium Ion qui reste mal maitrisée et relativement capricieuse.

La NASA a ainsi rappelé avoir fait l'objet d'au moins 4 explosions majeures dans ses différents centres de test avec plusieurs dispositifs dont le seul point commun était qu'ils misaient sur une batterie lithium-ion.

La dernière explosion en date est intervenue au Jet Propulsion Lab lors qu'il était question de tester un des robots Robosimian développés par la DARPA.

Dans ce cas précis, la NASA admet toutefois que la faute reviendrait aux ingénieurs tests qui n'auraient pas activé le système de gestion de l'alimentation. Malgré tout, il reste bon de rappeler que toute batterie Lithium Ion doit être traitée avec une extrême prudence. Le fait de percer la batterie ou de l'amener au-dessous de son voltage minimal par élément en forçant son utilisation amène irrémédiablement à un une surchauffe puis à l'embrasement instantané.

La situation a toujours été la même, mais c'est la démocratisation de l'utilisation de ces batteries dans la plupart des dispositifs mobiles et électroniques grand public qui multiplie d'autant les risques de voir ce genre d'accident survenir.

Initialement répandue presque exclusivement dans le domaine du modélisme (en considérant uniquement le secteur grand public), il a toujours été recommandé de recharger ses batteries au lithium ion à l'abri dans un sac anti-feu spécifique... Une précaution qui n'a jamais été à l'ordre du jour chez les fabricants de smartphones du fait d'améliorations sensibles de la stabilité des modules. Reste que les derniers événements avec les hoverboards ou les smartphones de luxe démontrent combien cette technologie, aussi performante soit-elle, peut se montrer dangereuse.