Nintendo   logo Depuis quelques mois maintenant, Nintendo mène différentes actions afin de réduire au maximum le piratage de ses produits. Après une importante saisie de linkers DS et de modchips estampillés Wii à Hong-Kong, le géant nippon a remonté la filière jusqu'à des fournisseurs français. Ces actions ont eu pour conséquence un arrêt plus ou moins brutal de la distribution de ces produits, en magasins mais aussi sur les sites marchands.

Malgré tout, la société vient de calculer les pertes dues au piratage, s'élevant à 975 millions de dollars dans le monde en 2007. Et dire qu'un représentant de la firme a récemment indiqué que le marché du piratage ne posait pas de gros soucis financiers...


Un marché parallèle problématique
Afin de résoudre ce souci somme toute assez conséquent, Nintendo a contacté l'USTR (United State Trade Representative), une agence spécialisée dans les fluctuations commerciales entre les différents gouvernements mondiaux, afin d'encourager les pays à prendre des mesures agressives contre le piratage. Le rapport indique que la Chine reste la source principale de produits frauduleux pour Nintendo DS et Wii, mais la Corée a émergé en tant que leader dans la distribution de jeux illégaux via Internet. Le Brésil et le Mexique sont également des pays à cibler en priorité. De plus, le Paraguay et Hong-Kong arrivent toujours à expédier des cargaisons de ces produits.

« L'élan sans précédent de la Nintendo DS et de la Wii font de Nintendo une cible attrayante pour le contrefacteur », a précisé Jodi Daugherty, responsable de la direction anti-piratage de Nintendo USA. La chasse au piratage n'a pas fini de faire parler d'elle.