Nokia poursuit sa réduction d'effectifs dans le but de renouer avec la stabilité économique, et cette fois, cela passera de nouveau par du licenciement en France. Si le gros des suppressions d'emplois touche la branche finlandaise du groupe (1300 postes concernés), Nokia devrait toutefois licencier 400 personnes en France.

Le rachat d'Alcatel-Lucent se fait au prix d'un plan de rationalisation très strict des dépenses, et la masse salariale est la première visée pour retrouver l'équilibre. Avec ces licenciements, le groupe espère réaliser 900 millions d'euros d'économies d'ici 2018.

Nokia a ainsi indiqué : "Nokia envisage de réduire ses effectifs dans les activités en décroissance ou qui ne correspondent pas à la nouvelle organisation et aux nouvelles ambitions du Groupe. Seraient concernées en particulier : les activités provenant du portefeuille d'Alcatel-Lucent (3G, 4G et gestion des données d'abonnés) sont appelées à ralentir en vue de s'arrêter progressivement et être conservées en mode de maintenance"

En parallèle, Nokia indique que les sites de Nozay et Lannion devraient être transformés en centres de recherche et de développement dédiés aux "technologies prometteuses et innovantes dans les domaines de la 5G, de la cybersécurité, des applications et analyses, des transmissions mobiles et de l'Internet des objets."

Enfin, pour s'éviter les critiques,la firme rappelle que "Nokia confirme tous les engagements pris en septembre dernier auprès du gouvernement français et notamment le maintien de 4200 emplois pendant une période de deux ans".