Les résultats s’expliquent par les revenus de la branche réseaux, en recul de 12 % à 5,32 milliards, avec des investissements dans la 4G qui ont atteint un sommet pour diminuer et des investissements dans la 5G qui n’ont pas encore pris le relai, la transition 4G vers 5G ne devant pas débuter avant 2020. Sans compter que Nokia doit encore finir d'absorber Alcatel-Lucent, avant que l’acquisition de ce dernier, pour 15,6 milliards d’euros, ne commence à porter ses fruits.
Nokia et les analystes s’attendent ainsi à trois années un peu plus calmes. Une telle perspective n’a évidemment pas plu aux investisseurs, avec un titre qui dévissait d’environ 7 % à la suite des annonces, pour finir à 4,36 euros. Maintenant, le concurrent Ericsson n’annonce guère mieux de son côté. Le géant suédois a aussi vu fondre ses revenus.
