Nokia et le MIT (Massachusetts Institute of Technology) ont réuni leurs forces (20 chercheurs de chaque côté) dans un projet visant à améliorer l'interface homme/machine des prochaines générations de mobiles.

Si les smartphones ont gagné leurs lettres de noblesse, ajouter indéfiniment des fonctionnalités trouve rapidement ses limites dans les limites énergétiques d'une part, et dans la gestion de l'interface d'autre part : un petit écran et des commandes manuelles montrent leurs limites quand il s'agit de procéder à des commandes complexes ou à de longues séries de données.

D'où un intérêt renouvelé pour les interfaces vocales, permettant à la fois à l'interface d'émettre des requêtes parlées à l'utilisateur, et à celui-ci d'y répondre par le même biais. C'est le projet Mobile Ecosystem 2012, chargé de développer les éléments matériels et logiciels de cette nouvelle forme d'interaction.

Parmi les projets, on trouve Simone (spoken interaction for mobile networked ecosystems), standard pour communiquer avec l'interface à la voix, MobileStart, un extracteur de données à partir de documents écrits et piloté à la voix, ou Asbestos, une technique gérant la protection des données personnelles et assurant le partage sécurisé et sans fil de données.

C'est évidemment de la recherche pure qui délivrera les fruits de sa réflexion dans un délai de dix années.

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