Le lancement du portail de téléchargement Ovi Store de Nokia, concurrent de l' App Store, de l' Android Market et autres Blackberry App World ou Windows Marketplace, s'est fait quelque peu dans la douleur hier.

Ce point d'entrée vers les applications mobiles, qui cible pas moins de 50 millions de clients potentiels, et donc des consommateurs aux attentes très différentes d'un pays à un autre, veut aussi offrir des contenus alternatifs comme des sonneries, des fonds d'écran mais aussi des vidéos mobiles.

Pourtant, à l'heure de l'officialisation de son lancement, et bien qu'il ne soit pleinement ouvert que sur quelques marchés, l' Ovi Store a connu dès les premières heures des dysfonctionnements, les utilisateurs tombant sur un portail très difficilement accessible ou ne permettant pas d'installer les contenus.


Un lancement en douceur...un peu trop doux ?
Cela a forcément attiré la colère ou la moquerie des plus geeks, certains n'hésitant pas à parler un peu vite de " désastre complet ". S'il y avait effectivement matière à déception, il faut rappeler que l'ouverture de l' Ovi Store va se faire progressivement et que les contenus, ainsi que les différents systèmes de paiement seront adaptés selon les pays.

Quoi qu'il en soit, Nokia a présenté ses excuses pour ce démarrage incertain, évoquant des pics d'affluence qui sont venus à bout des serveurs. Depuis, le fabricant finlandais assure avoir augmenté la capacité de ses serveurs de façon à fluidifier la navigation sur le portail.

Il invite les utilisateurs à faire remonter les problèmes de manière à les corriger au plus vite. Cela laisse pourtant dubitatif sur sa capacité à s'inspirer du succès de l' App Store d' Apple pour promouvoir ses terminaux et fournir une expérience utilisateur convaincante.

Le géant finlandais devra mettre les bouchées doubles s'il veut convaincre les utilisateurs par sa stratégie de services mobiles réunis sous le nom Ovi mais aussi les développeurs d'applications car, sans un catalogue diversifié, il sera bien difficile de rivaliser.