Le secteur des TIC est régulièrement pointé du doigt pour sa voracité énergétique qui ne fait que s'accroître au fil des ans du fait des usages grandissants des réseaux et de la multiplication des usages numériques.

Si l'efficacité énergétique des composants électroniques s'améliorer de génération en génération, les usages accrus ne permettent généralement pas de diminuer la consommation d'énergie globale.

En attendant de nouvelles architectures pensées dès l'origine pour être économes, l'équipementier télécom européen Nokia a trouvé une solution pour réduire l'empreinte environnementale de ses stations de base : le refroidissement liquide, objet de démonstration sur les salons technologiques et désormais déployé sur le terrain.

Il est ainsi le premier à proposer ce type de réponse chez l'opérateur finlandais Elisa avec des stations de base AirScale 5G avec refroidissement liquide qui promettent une réduction de la consommation d'énergie de 30% et des émissions de CO2 de 80% par rapport à des installations standard.

Nokia empreinte environnementale

La solution a été imaginée par Nokia Bell Labs et consiste à consiste à récupérer une partie de la chaleur dégagée par les équipements, sachant que 90% de l'énergie consommée par une station de base standard est perdue en chaleur.

L'autre avantage est le refroidissement liquide utilisé est silencieux et ne nécessite pas de maintenance tout en restant plus compact qu'une solution classique de climatisation active, ce qui aura aussi des conséquences positives pour la longévité des installations.

L'équipementier Nokia s'est engagé dans une stratégie de long terme de réduction des émissions de ses produits et de ses activités en s'étant engagé comme 86 autres entreprises auprès de l'ONU pour tenter de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.