Le classement publié par Norton et réalisé en partenariat avec le cabinet d'études Sperling's BestPlaces n'est pas exhaustif puisqu'il s'intéresse à une sélection de dix villes en Europe. Il les positionne en fonction de risques jugés plus élevés et liés à l'utilisation d'Internet.

Pour établir ce classement des villes connectées " les plus risquées ", des données liées aux habitudes des utilisateurs et à la cybercriminalité fournies par Symantec ont été exploitées.

Parmi les critères retenus, le pourcentage d'habitants utilisant un PC, smartphone, des réseaux sociaux, effectuant des achats en ligne ou encore l'accès à des points Wi-Fi potentiellement non sécurisés.

En plus des ces données dites comportementales, des données sur la sécurité en ligne ont été prises en considération : nombre d'ordinateurs infectés et faisant partie d'un botnet, adresses IP envoyant du spam, ville d'origine d'attaques malveillantes.

Paris occupe la quatrième place du classement. La capitale française " affiche des données moyennement élevées par rapport aux autres villes pour le cybercrime " ( nombre de bots, nombre d'attaques par des malwares... ), mais l'étude souligne : " il existe une quantité importante de points d'accès Wi-Fi potentiellement non sécurisés, ainsi qu'une utilisation assez importante d'Internet et des réseaux sociaux ".

La première place du classement est occupée par Manchester : " le plus grand nombre de points d'accès Wi-Fi et d'attaques de logiciels malveillants ".

Ce classement est toutefois subjectif ( précisé dans l'étude ) et ne reflète pas la réalité d'un classement brut pour des statistiques liées au cybercrime. Les réseaux sociaux ne sont par exemple pas dangereux, mais peuvent servir de vecteurs d'attaque. Pour les smartphones, le fait que les utilisateurs n'ont pas forcément pour réflexe d'installer une solution de sécurité a joué.

Ci-dessous, le classement des dix villes - de la plus risquée à la moins risquée - avec le détail des critères :

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