La façon dont les personnes pourront vivre ensemble lors d’une mission sur Mars est l’une des grandes questions qu’il faudra aborder avant d’envisager tout voyage vers la planète lointaine.

mission FMARS  Dans cette optique, une nouvelle mission de simulation devrait placer un équipage dans des conditions proches de celles que rencontreront les premiers hommes à fouler le sol de Mars.

La simulation devrait débuter en juillet 2014 et est programmée par Mars Society, une organisation spécialement dédiée aux voyages sur Mars. Six membres d’équipage devraient ainsi vivre pendant 1 an dans la station FMARS (Flashline Mars Arctic Research), une base cylindrique de 7,6 mètres de haut et de 8,3 mètres de large située sur l’île Devon dans l’arctique Canadien.

fmars-exterior-daylight  L’équipe passera le plus clair de son temps à réaliser des études géologiques tout en étant équipée de combinaisons, ainsi que diverses recherches scientifiques tout en effectuant des opérations de routine et de maintenance sur leur équipement et leur base.

Le projet vise à simuler au plus près les conditions des missions martiennes. Bien plus que les anciennes simulations effectuées jusqu’ici. Aucun confort ne sera proposé aux membres de l’équipage, et l’opération devrait les positionner rapidement en condition de stress.

L’environnement froid de la zone choisie, très exposée au vent, et presque désertique se veut assez proche des conditions climatiques difficiles de Mars.

La mission qui coutera près d’un million de dollars devrait fournir des données capitales aux scientifiques permettant d’adapter certains protocoles permettant à l’équipage de bénéficier de meilleures conditions de sécurité, de travail, mais également de plus facilement vivre ensemble dans un environnement dur et un espace confiné.

crew-members-equipment-eva  Si la NASA et les autres sociétés privées se veulent confiantes concernant le matériel qui sera déployé, et qui aura testé, la grande inconnue restera le facteur humain.

Le moral de l’équipage sera très surveillé pendant la phase d’isolation, pas question de laisser la place à la déprime, ni à la crise de nerfs une fois sur Mars. Les psychologues vont tenter de proposer des solutions de désamorçage type pour prévenir tout accès d’humeur ou tout élément psychique pouvant mettre en danger le succès de la mission ou la santé de l’équipage de façon directe ou indirecte.

Source : Space