Finalement, nVidia a fait le choix d'investir les locaux de Icera, start-up rachetée par le groupe en juin 2011. La petite société britannique dispose en effet, à Sofia Antipolis, d'un centre de Recherche et Développement. nVidia a décidé de mêler ses équipes à celles de Icera déjà en place, et de fusionner le savoir-faire des deux entreprises afin de proposer, à terme, un seul processeur d'application et de communication.

Ce nouveau lieu stratégique servira au groupe américain à disposer d'un pôle de recherche important en Europe et de se lancer sur la conception de nouveaux produits 3G et 4G pour les mobiles et ce afin de s'installer un peu plus dans le milieu des smartphones et autres tablettes.

Aux côtés d'autres entreprises comme Texas Instruments, France Télécom, Gemalto, ST Ericsson ou encore Infineon, nVidia s'impose dans un lieu stratégique particulièrement riche et proche des acteurs du marché. Cambridge, l'autre altenative de nVidia pour installer son centre R&D, n'aura donc pas eu les voeux de la société américaine. Le petit monde de Sophia Antipolis aura largement contribué à la decision définitive des Américains, en plus des avantages fiscaux, comme le crédit d'impôts sur la recherche par exemple.

L'arrivée de nVidia dans la région passera par un recrutement de 37 nouveaux ingénieurs et par un agrandissement des locaux.