D'après The New York Times, le président des États-Unis a le pouvoir d'ordonner une frappe préventive si le pays est susceptible d'être la cible d'une cyberattaque imminente et majeure venant de l'extérieur. Après l'arme de dissuasion nucléaire, c'est ainsi l'ère de la cyberarme.

Cette information - divulguée dans un rapport secret - fuite alors que l'administration Obama a commandé un rapport sur les cyberarmes et la manière de protéger au mieux les intérêts et les infrastructures vitales des USA contre des attaques informatiques.

Selon un responsable de la Défense cité sous couvert d'anonymat, en raison de la puissance des cyberarmes en jeu, les mesures de frappe préventive ne pourraient être décidées qu'au plus haut niveau.

cyberattaque Le Pentagone n'a pas fait de commentaire mais a reconnu que des discussions ont eu lieu sur les règles à adopter en matière de commandement militaire pour des opérations dans tous les domaines, dont la cyberguerre.

L'année dernière, The New York Times a affirmé que Barack Obama avait déjà donné au moins une fois son aval à une cyberattaque. Une opération au nom de code Olympics Games avec l'implication de Stuxnet pour cibler une usine nucléaire en Iran.