Une firme japonaise présente son interprétation dans l'art de sécuriser nos téléphones portables.
Oki Electric Industry Corporation Limited --oui, c'est long, comme nom-- est une de ces sociétés japonaise méconnues du grand public, en tout cas en France, mais elle oeuvre depuis plus de ving ans dans le domaine des télécommunications, et collabore avec les plus grands noms dans son secteur d'activité.
Après son compatriote Omron qui, l'hiver dernier, avait présenté un logiciel très léger de reconnaissance faciale, baptisé Okao Vision Face Recognition Sensor, pour appareils mobiles sous Symbian, Linux, Qualcomm/BREW (Binary Runtime Environment for Wireless) et Itron (mais pas pour Windows Mobile/CE), c'est donc au tour d'Oki de présenter une offre équivalente destinée à sécuriser l'utilisation de nos téléphones mobiles.
La technologie FSE (pour Face-Sensing Engine) d'Oki ne nécessite que 260Ko de mémoire associée à un processeur ARM9 à 100MHz, et requiert seulement 280 millisecondes pour reconnaître un visage.
Un algorithme inclus dans le programme tient compte des conditions de luminosité pour éviter les erreurs d'identification, tandis que la liste des plate-formes supportées est bien plus large que celle de son concurrent, puisqu'elle y ajoute ulTRON, WIPI (Wireless Internet Platform for Interoperability), Windows et Solaris, entre autres...
FSE localise la forme d'un visage humain dans le champ de la caméra qui équipe la plupart des téléphones mobiles de dernière génération au Japon (et sert à la vidéo-conférence) ; ensuite, le logiciel situe avec précision les éléments essentiels que sont les yeux, les sourcils et la bouche, et les compare avec l'image mémorisée. Il peut même compenser certaines expressions, comme un clin d'oeil ou une grimace.
Oki assure que sa technologie peut s'appliquer à d'autres appareils que les téléphones mobiles. On pourrait l'utiliser pour verrouiller/déverrouiller un PC portable ou une console de jeu. La firme nippone espère vendre la licence de son logiciel à 10.000 exemplaires au cours des deux prochaines années.
Il se peut donc qu'il atterrisse sur nos téléphones mobiles d'ici peu.
MàJ - 21/10/2005 à 18h10 : un de nos lecteurs-internautes, qui visiblement connaît bien l'entreprise, nous fait remarquer qu'Oki a débuté son activité en 1881 (c'est d'ailleurs mentionné sur la page Web concernant l'entreprise nippone). Bien sûr, à l'époque, les télécommunications n'étaient pas ce qu'elles sont aujourd'hui, mais la longévité d'Oki Electric méritaient cette mise au point. Dont acte!
Oki Electric Industry Corporation Limited --oui, c'est long, comme nom-- est une de ces sociétés japonaise méconnues du grand public, en tout cas en France, mais elle oeuvre depuis plus de ving ans dans le domaine des télécommunications, et collabore avec les plus grands noms dans son secteur d'activité.
Après son compatriote Omron qui, l'hiver dernier, avait présenté un logiciel très léger de reconnaissance faciale, baptisé Okao Vision Face Recognition Sensor, pour appareils mobiles sous Symbian, Linux, Qualcomm/BREW (Binary Runtime Environment for Wireless) et Itron (mais pas pour Windows Mobile/CE), c'est donc au tour d'Oki de présenter une offre équivalente destinée à sécuriser l'utilisation de nos téléphones mobiles.
La technologie FSE (pour Face-Sensing Engine) d'Oki ne nécessite que 260Ko de mémoire associée à un processeur ARM9 à 100MHz, et requiert seulement 280 millisecondes pour reconnaître un visage.
Un algorithme inclus dans le programme tient compte des conditions de luminosité pour éviter les erreurs d'identification, tandis que la liste des plate-formes supportées est bien plus large que celle de son concurrent, puisqu'elle y ajoute ulTRON, WIPI (Wireless Internet Platform for Interoperability), Windows et Solaris, entre autres...
FSE localise la forme d'un visage humain dans le champ de la caméra qui équipe la plupart des téléphones mobiles de dernière génération au Japon (et sert à la vidéo-conférence) ; ensuite, le logiciel situe avec précision les éléments essentiels que sont les yeux, les sourcils et la bouche, et les compare avec l'image mémorisée. Il peut même compenser certaines expressions, comme un clin d'oeil ou une grimace.
Oki assure que sa technologie peut s'appliquer à d'autres appareils que les téléphones mobiles. On pourrait l'utiliser pour verrouiller/déverrouiller un PC portable ou une console de jeu. La firme nippone espère vendre la licence de son logiciel à 10.000 exemplaires au cours des deux prochaines années.
Il se peut donc qu'il atterrisse sur nos téléphones mobiles d'ici peu.
MàJ - 21/10/2005 à 18h10 : un de nos lecteurs-internautes, qui visiblement connaît bien l'entreprise, nous fait remarquer qu'Oki a débuté son activité en 1881 (c'est d'ailleurs mentionné sur la page Web concernant l'entreprise nippone). Bien sûr, à l'époque, les télécommunications n'étaient pas ce qu'elles sont aujourd'hui, mais la longévité d'Oki Electric méritaient cette mise au point. Dont acte!
Source :
Slashdot
