Depuis les événements du 13 novembre dernier à Paris, nombreux sont les fausses rumeurs, les coups de buzz et autres canulars qui circulent. Entre blagues de mauvais gout et désinformation, certains canulars entretiennent toutefois la psychose.

C'est le cas d'un email envoyé massivement qui joue l'intox : ce dernier met en garde les utilisateurs contre un autre email intitulé "On est tous Paris", précisant que ce dernier propagerait un virus.

Dans le mail en question, on peut ainsi lire :

Vous risquez de recevoir un mail nommé "on est tous Paris" qui est diffusé à grande échelle depuis ce WEEK-END.

Dans ce message une photo de bébé avec un bracelet de naissance où il est écrit "on est tous PARIS" vous invitant à cliquer sur la photo.

Ce message contient un malware (virus) qui permet de prendre le controle à distance de votre ordinateur et de récupérer toutes vos données et mots de passe.

Source : service de cyber criminalité du ministère de la défense.

Donc, envoyez ce message à vos contacts. C'est urgent et ca va très vite, ca circule depuis dimanche.

La confirmation de cette info a été diffusée sur EUROPE 1 ce matin.

L'Email est décliné en textos et repris sur les réseaux sociaux ou les forums...

Or, ni le service de cyber criminalité (qui n'existe pas au passage), ni le Ministère de la Défense n'ont fait cette déclaration. Europe 1 n'a jamais relayé l'information non plus.

On est tous Paris.

Certains se souviendront que ce type de message avait déjà fait le tour de quelques boites mail au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, il était accompagné de la photo d'un bébé avec un bracelet "Je suis Charlie", et dans certains cas rares, il était bel et bien accompagné d'un malware.

Pour l'instant, l'affaire n'est donc qu'un canular de mauvais gout, mais il pourrait rapidement être détourné en véritable tentative de phishing. Les cyber criminels ne devraient ainsi pas tarder à récupérer les événements de vendredi dernier pour jouer sur l'émotion ou la psychose afin de toucher plus facilement leurs cibles. Prudence donc.