OpenOffice est la suite bureautique qui monte. Compatible avec les trois principaux systèmes d'exploitation du moment, elle laisse cependant les utilisateurs de Mac sur leur faim. Cela pourrait changer bientôt.

La suite bureautique OpenOffice, cousine proche --et gratuite-- de StarOffice, a le vent en poupe, soutenue qu'elle est par le monde de l'open-source, et ses afficionados, de plus en plus nombreux; cependant, dans le concert de louanges qui l'entoure, une petite voix discordante se fait entendre: celle des utilisateurs de MacOSX, qui reconnaissent bien volontiers les nombreuses qualités du produit, mais qui lui reprochent de ne pas faire "assez Mac"...

En d'autres termes, ils aimeraient que "leur" version d'OpenOffice s'intègre mieux dans l'univers graphique typique des produits Apple, et offre les fonctionnalités que les utilisateurs d'Office pour Mac ont pris l'habitude d'apprécier, comme le glisser-déplacer, ou encore le support ODF (Operations Data File), par exemple. Qui plus est, arguent les mécontents, les versions pour Mac d'OpenOffice sont en retard d'un, voire de deux, générations de Java par rapport à celles proposées pour Windows ou Linux.

Consciente du problème, et soucieuse de remettre les pendules à l'heure, une équipe de développeurs s'est décidée à prendre le taureau par les cornes. Ils vont s'affranchir d'X Windows, et porter OpenOffice pour Mac dans les règles de l'art, ODF inclus. Ceci implique de réécrire une bonne partie du code-source de la suite bureautique initiée par Sun Microsystems, en tout cas celle relative à l'interface graphique, pour commencer; OpenOffice pour Mac en Cocoa est sur les rails...

Pour gagner du temps, et rattraper quelques générations de mises à jour, ce projet se fonde sur la future OpenOffice 2.0, dont une version Release Candidate 1 vient de voir le jour. Il se murmure que du côté de Cupertino, on envisage d'apporter un soutien muet, mais réel, à cette initiative.

La question de la compatibilité d'OpenOffice avec les formats propriétaires de documents Microsoft reste posée, mais elle n'est pas vraiment du ressort de nos développeurs téméraires, n'est-il pas'


Source : OS News/Slashdot