La plainte d' Oracle contre Google sur la technologie Java qui serait utilisée illégalement par ce dernier dans sa plate-forme Android est aussi une affaire capable d'offrir un rayonnement médiatique non négligeable.

L'éditeur de base de données espère ainsi faire témoigner Larry Page, CEO de Google au procès, tout comme il avait tenté de faire apparaître Leo Apotheker lors du procès SAP, alors que ce dernier venait d'être nommé patron du groupe HP.

Oracle réclame également des milliards de dollars de dédommagement ( jusqu'à 6 milliards de dollars, selon une estimation ) pour l'exploitation de la technologie Java au sein d' Android. De son côté, Google ne estime que la plainte est infondée et a demandé au juge de ne pas tenir compte de l'évaluation proposée.


Un peu moins d'effets d'annonce, un peu plus de concret
Le juge en charge de l'affaire demande à chacun des protagonistes de se calmer et de revoir leurs positions sur des bases plus sensées. Il a commencé par rejeter effectivement le montant réclamé par Oracle dans un rapport publié ce vendredi, le considérant largement surestimé.

Le juge n'a pas été tendre avec Oracle concernant la façon dont a été produite l'estimation, fournie par un expert payé 700 dollars de l'heure. Il suggère également à l'éditeur de se pencher sur les motifs de sa plainte et d'en extraire les éléments les plus solides, quitte à reporter le procès après le mois d'octobre.

Source : Reuters