Les deux entreprises confirment dans des communiqués séparés "la reprise de discussions préliminaires" tout en précisant qu'aucun calendrier précis n'a été posé et qu'elles ne sont pas à un stade avancé.
Les deux groupes indiquent également que ces négociations pourraient ne déboucher sur rien, se ménageant ainsi des portes de sortie. Néanmoins, la confirmation officielle de l'existence de discussions suggèrent que des manoeuvres d'approche ont déjà été effectuées.
Cela suggère peut-être également que des prises de contact avec les pouvoirs politiques ou les régulateurs laissent entrevoir une issue heureuse ou au moins un soutien dans une démarche qui risque tout de même de renforcer la présence de l'opérateur déjà leader du marché mobile français, ce que la Commission européenne pourrait voir d'un mauvais oeil.
Cette officialisation des prises de contact donne peut-être aussi aux autres opérateurs, Free Mobile et SFR, un signal pour les négociations annexes qui contribueront à valider le rapprochement en redistribuant une partie des actifs de Bouygues Telecom pour équilibrer le jeu de la concurrence dans un marché revenu à trois opérateurs mobiles.
